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  De Jules-Joseph Pirot
  
 
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Abbé Pirot Pirot est d’origine modeste : un père maçon, une mère née de parents inconnus ; il est le cinquième d’une famille de neuf enfants. Après son enfance à Gesves, il va étudier au Petit Séminaire de Floreffe, sortant de rhétorique en 1895 avec de beaux résultats.
Ensuite, voulant être missionnaire, il passe 6 ans à Scheut dans une congrégation qui prépare ses novices pour les envoyer en Chine et au Canada.

En décembre 1903, il arrive au Canada, au grand séminaire de Montréal où il est ordonné prêtre le 3 juillet 1904. Il est immédiatement envoyé dans la Saskatchewan, province de l’Ouest du Canada, à Kaposvar, à quatre kilomètres de la ville d’Esterhazy. (Ces noms de localité proviennent des lieux de départ des immigrés hongrois qui peuplaient la région.)

En 1937, il devient membre des Rèlîs namurwès, ayant refusé le titre de membre d’honneur. Lucien Maréchal, dont la petite enfance fut bercée par la lecture des fauves da nosse vîe mére, s’était mis à la recherche de Pirot, l’avait retrouvé et l’avait convaincu, non sans difficultés, de reprendre sa plume wallonne.
Il est décédé en 1955.
(Extraits du texte de Bernard Louis dans "Wallonne 2015 / 2", la revue de la Société de langue et de littérature wallonnes)

Écouter un texte.
  • Les puces lu par Guy Delvaux (6'22)

    Extraits des "Fauves da nosse vîe mére":

  • Li fin do monde lu par Alice Bodart (6'01)

  • Li blanc via lu par Alice Bodart (4'43)



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